lundi 23 juin 2008

La réponse de Julien Rémérand, chef de projet

A côté de l'article "Les modélistes veulent garder leur cap" paru ce 23/6/08, le chef de projet Julien Rémérand a déjà obtenu un droit de réponse et s'exprime sur la genèse du choix de la pente de substitution.

La fenêtre du "mont à Crapauds"

"Nous avons eu des discussions avec la fédération nationale d'aéromodélisme, ils sont venus sur place" insiste Julien Rémérand, chef de projet de l'opération grand site. Le conseil général était tenu d'avoir des échanges avec la FFAM. Pour la fédération, il s'agit d'une politique globale à l'échelle nationale".
De fait, les discussions ont amené le choix du mont à Crapauds, du côté de Haute-Escalles: "Avec le monts à Crapauds, on a ouvert une fenêtre. D'après la FFAM, il a des caractéristiques semblables au Blanc-Nez, même pente et même orientation du vent. Avant, les modélistes étaient sur des propriétés privées au Blanc-Nez. Jusque là, l'usage n'était pas officiel, c'est toute la problématique, la gestion du public. A côté de celà, je veux bien comprendre qu'il n'y a pas le même panorama, la vue sur la mer. Mais pour l'instant, pratique encore autorisée au Blanc-Nez. L'interdiction n'interviendra que quand tous les terrains seront rachetés".
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Nos observations aux assertions du chef de projet:
1° il y a une seule pente au mont à Crapauds, volable mal et uniquement par vent de sud-ouest.
2° elle n'est pas du tout semblable au Blanc-Nez sauf son (une seule) orientation. Mais le Blanc-Nez avait 3 pentes, lui !
3° la FFAM est peut-être venue sur place mais elle n'a pas testé la pente. Si c'est cela la politique globale à l'échelle nationale, nous en avertissons les autres sites de vdp: méfiez-vous !
4° "jusque là l'usage du Blanc-Nez n'était pas officiel" ... Et alors: cela n'a jamais provoqué de problèmes ! Nous préférions de loin une pente non-officielle peut-être, mais exceptionnelle de volabilité, de panorama et d'accès, à une pente "officielle FFAM" mais mal choisie.
les modélistes étaient sur des propriétés privées au Blanc-Nez: mais qu'elles le restent surtout ! Nous n'avons jamais eu de problèmes avant que l'administration ne s'en mêle. Pour le bien de qui au fait ? De la nature ? Nous ne la dérangeons pas !
En conclusion: nous devrons continuer à nous battre auprès de l'administration pour conserver la pente du Blanc-Nez.

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